FESPACO 2019 | le grand défilé | décryptage



FESPACO 2019 | le grand défilé | décryptage
Après deux années d’absence, le grand défilé du fespaco nous revient avec une volonté des organisateurs de relever un défi.Sept stylistes à l’affiche, de grands noms du mannequinat africain – Awa Sanogo, Rihannata Sawadogo, Line Jaber – pour apporter un plus à ce 50e anniversaire du fespaco.Ce défilé international était l’occasion pour les organisateurs, qui font non seulement dans le mannequinat mais également dans la coordination d’évènements, de se faire découvrir au niveau international. Ce coup d’essai va-t-il convaincre ?

Soirée plutôt colorée et divertissante.
Après deux ans d’absence, le défilé qui fait partie intégrante du programme du Fespaço était l’une des cérémonies les plus attendues du public. De sus, coïncident avec le cinquantième anniversaire du cinéma africain, le nouvel organisateur de ce grand défilé – l’agence de mannequinat Model and Évents Agency, MEA – se présentait comme un véritable défi.


La soirée a été plutôt belle, teintée d’une superbe coloration musicale même si au niveau organisationnel il y a eu quelques insuffisances – manque de places pour certains invités, service accueil débordé.
Clin d’œil au pagne tissé et à la sobriété !
Du Burkina Faso au Rwanda en passant par la Cote d’Ivoire, le bénin, le Togo, la mali, le Tchad.3 k fashion, mixage de pagne tissé, du pagne et du koko dunda. Tenue de ville colorée mais très peu de créatvité, pas de ligne directrice dans la réalisation de sa collection. La collection présentait plusieurs tendances à la fois.


  • Bazemsé, avec sa collection « juste une pensée », reste dans sa tendance du koko dunda en soie, très coloré. 4 pièces de la collection étaient assez intéressantes, beaucoup de fluidité avec une légère originalité. Pathe’o, nommé le papa de la mode africaine, dans la même dynamique que Bazemsé, reste fidèle à sa marque en présentant une « collection sahel » très sobre et ethnique.








De manière générale les collections faisaient plus appellent aux coloris et au besoin d’expression de l’africanité plutôt que de la créativité, du besoin de se démarquer. Ce qui pourrait s’expliquer par le thème qui portait sur l’intégration africaine.

  • Par ailleurs la collection noir et blanc très strass du jeune styliste ivoirien, Frank Gnamien a rendu hommage au pagne traditionnel ashanti.




  • La « collection sotigui » de Befree essentiellement masculine a fait sensation avec des pièces pour hommes classes et raffinées en Faso danfani.



  • Coup de cœur !
Après son grand défilé au Festival International de la Mode Africaine, Black de Ben Isaac a fait monter le suspense en dévoilant sa collection « juste une pensée ». Il met la barre haut en nous faisant vivre un défilé hors du commun, plein de créativité comme pour confirmer son pseudonyme d’ingénieur vestimentaire.Par une juxtaposition bien pensée, de cuir et du pagne tissé Faso danfani, BLACK, a su une fois de plus mettre en avant sa passion de créateur de mode.




Le comité d’organisation a su relever le défi du grand defilé du Fepaco, surtout pour une premiere expérience.

On espère vivre du rêve a la prochaine édition.




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